La visite de Jean-Noël Barrot à Alger le 6 avril 2025 relance les relations franco-algériennes, avec un accent sur l’automobile. Reçu par Abdelmadjid Tebboune, le ministre français a promis une coopération tous azimuts, rouvrant la voie à un retour potentiel de Renault, absent depuis 2019. Entre diplomatie réchauffée et agenda économique chargé, l’Algérie pourrait redevenir un terrain industriel clé pour la marque. Analyse d’un possible come-back.
Un Contexte Diplomatique Porteur
Après des années tendues, ce sommet marque un virage : sécurité, justice, visas et économie sont relancés. « Tous les mécanismes bilatéraux repartent immédiatement », a déclaré Barrot. L’automobile, jadis fer de lance avec l’usine Renault d’Oran (40 000 Clio/an), revient dans le viseur. Une réunion Medef-CREA en mai et une commission mixte cet été pourraient sceller des accords, dopant les 6 milliards € d’échanges annuels (DG Trésor).
Renault : Retour en Vue ?
Stoppée en 2019, la production Renault en Algérie pourrait renaître. Si la marque reste muette, le contexte s’y prête : Great Wall Motors lance son usine à Ain Defla, et l’Algérie veut diversifier son économie.
Une Ambition Économique
Ce rapprochement vise plus large : agroalimentaire, emploi et industrie. Pour Renault, leader européen (1,5 million de ventes 2024, ACEA), l’Algérie offre un marché de 45 millions d’habitants et une main-d’œuvre compétitive. Mais défis logistiques et stabilité politique restent des écueils. « Une opportunité à saisir ».
Renault à la Croisée des Chemins
La visite de Barrot ouvre une fenêtre : Renault pourrait relancer son aventure algérienne, portée par une diplomatie revigorée. Sans annonce officielle, l’hypothèse tient – 2025 dira si Oran redémarre ou si un nouveau projet émerge. Entre espoir et prudence, l’Algérie redevient une terre à conquérir pour le losange. Affaire à suivre.