Des images de carrosseries nues de la Fiat Grande Panda, transportées sur un camion, ont enflammé les réseaux sociaux en Algérie, laissant présager leur destination vers l’usine Fiat d’Oran. Alors que l’a rumeur l’information d’un quatrième modèle assemblé localement a été confirmé depuis déjà quelques semaines, ce SUV compact, dévoilé en 2024, suscite l’attention. Voici comment la Grande Panda pourrait marquer l’industrie automobile algérienne.

Une Arrivée Mystérieuse

Les clichés viraux ont alimenté les spéculations sur l’assemblage de la Grande Panda à Oran, où Fiat produit déjà trois modèles. Selon une source proche, Fiat Algérie aurait démenti que ces images proviennent de l’usine, refusant de commenter le quatrième modèle attendu d’ici fin 2025.

Analysée industriellement, cette arrivée renforce la stratégie de Stellantis face à ses concurrents qui misent toujours sur l’importation. Fiat cible un segment accessible, capitalisant sur l’usine d’Oran, unique site mondial pour certains modèles comme le Fiat Doblo Van, pour dynamiser l’économie locale.

Un Hommage Modernisé

Dévoilée le 14 juin 2024 lors des 125 ans de Fiat à Turin, la Grande Panda revisite le design iconique des années 1980, prisé en Afrique du Nord. Avec 3,99 mètres, elle est plus compacte que la moyenne (4,06 m), offrant espace pour cinq personnes et une praticité urbaine. Ses lignes épurées et son intérieur optimisé séduisent familles et citadins, à un prix attendu parmi les plus compétitifs de Fiat.

Comparée à la Renault Captur, la Grande Panda se distingue par sa compacité et son héritage émotionnel. Face à la Peugeot 2008, elle mise sur une identité rétro-moderne, renforçant son attrait dans un marché algérien où les ventes de SUV croissent de 12 % par an.

Une Ambition Électrique

La version électrique, annoncée à moins de 25 000 € en Europe, positionne la Grande Panda comme une rivale des électriques abordables comme la Citroën e-C3. François Olivier, patron de Fiat, a laissé entendre qu’Oran pourrait produire un des trois nouveaux modèles mondiaux, dont la Grande Panda. L’usine, équipée de la plateforme Smart Car, est prête pour des versions thermiques, hybrides ou électriques.

Dans un contexte particulier, Fiat, seule marque qui réussie pour le moment les défis du marché algérien déstabilisé, privilégie la production 100 % locale, renforçant l’autonomie industrielle algérienne. Cette stratégie, soutenue par Stellantis, consolidant la présence de Fiat sur le marché africain.

Un Lancement Attendu

L’assemblage à Oran, s’il se confirme, marquerait une étape clé pour Fiat Algérie. Prévu pour fin 2025, le lancement de la Grande Panda pourrait capter plus de 20 % du segment des SUV compacts, grâce à des prix agressifs et une production locale réduisant les coûts d’importation. Les spéculations sur son arrivée électrique ajoutent à l’excitation, dans un pays qui se prépare assez bien pour l’électrique.

Face à Dacia, qui domine le low-cost, Fiat mise sur un design audacieux et une polyvalence familiale. En capitalisant sur l’engouement pour la Panda classique, la Grande Panda pourrait devenir un symbole de la relance industrielle algérienne.

Une Panda pour l’Avenir

La Fiat Grande Panda s’annonce comme un jalon pour l’Algérie. Entre nostalgie modernisée, production locale et ambition électrique, elle incarne les aspirations d’un marché en mutation. Avec un lancement imminent, elle promet de conquérir les routes et les cœurs, portée par l’usine d’Oran.

La Grande Panda arrive en Algérie avec panache. Compacte, abordable et ancrée dans l’héritage Fiat, elle pourrait redéfinir la mobilité urbaine. Pour les Algériens, ce n’est pas qu’une voiture : c’est un pont entre passé et futur, assemblé chez eux.