A l’usine Fiat d’Oran, la cadence s’accélère. Sur LinkedIn, Samir Cherfan, Chief Operating Officer de Stellantis pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a annoncé une avancée clé : les unités de ferrage et de peinture sont prêtes. Installées, testées, validées.

Deux ateliers cruciaux, désormais opérationnels

Le Body Shop et la Paint Shop forment l’ossature technique de l’usine. Leur installation s’inscrit dans la transition vers une production CKD (Completely Knocked Down). Pour Stellantis El Djazaïr, il s’agit d’un basculement stratégique. Une étape concrète, qui donne du relief au projet.

Les tests ont été concluants. Les machines tournent. Le site entre dans une nouvelle phase. L’assemblage local ne relève plus de la promesse, mais du réel.

Les équipes algériennes au cœur de la transformation

Sur le terrain, ce sont des ingénieurs algériens qui pilotent la montée en puissance. Formés localement, épaulés par des experts internationaux, ils assurent la mise en route des équipements. Samir Cherfan les salue dans son message : « dédiées, compétentes, concentrées ». Trois adjectifs brefs, clairs, qui traduisent l’engagement.

À Tafraoui, l’ambiance est à la fierté. Le chantier avance grâce à l’humain, autant qu’à la technologie.

L’ambition dépasse la mécanique

Stellantis veut bâtir une base industrielle complète. Pas seulement une usine qui assemble. Mais un écosystème. Une structure capable de former, de produire, de durer.

Derrière les machines, il y a des parcours, des savoirs qui se transmettent. L’effort est constant. La formation reste un pilier. Car pour viser l’excellence, il faut renforcer les compétences en continu.

Chaque étape franchie prépare la suivante. L’usine se construit en couches, comme un édifice solide. Et chaque équipe y laisse sa marque.

Tafraoui, futur centre stratégique en Afrique

Pour Stellantis, ce projet va bien au-delà d’un simple site de production. Tafraoui doit devenir un hub. Un pivot industriel pour toute la région MENA. L’Algérie, dans cette vision, n’est pas une périphérie. Elle devient un centre.

La production de la Fiat Grande Panda en version hybride léger (MHEV) en sera la preuve concrète. Annoncée récemment, elle sera suivie par l’assemblage de modèles Opel, officialisé lors de la convention fournisseurs.

Ce choix n’est pas anodin. Le site algérien devient un terrain d’ancrage pour une stratégie multimarque. Pensée sur le long terme. Dimensionnée pour durer.

Une vidéo qui dit beaucoup

Avec l’annonce, une vidéo accompagne le post. Pas de grands effets, mais des images nettes. Des chaînes de montage brillantes. Des robots en mouvement. Et surtout, des visages. Ceux des techniciens, des ingénieurs, des opérateurs. Algériens.

Ils ne sont pas en arrière-plan. Ils sont au premier plan. Ce sont eux qui font vivre la machine. Eux qui incarnent l’effort industriel. Eux qui donnent une âme au projet.

Un chantier devenu symbole

Stellantis ne parle plus de projet. Le mot est trop faible. Il s’agit maintenant d’une réalité industrielle. L’usine avance, portée par une dynamique solide. Le Body Shop fonctionne. La Paint Shop aussi. Et derrière ces noms techniques, une certitude se dessine : l’Algérie prend sa place dans l’industrie automobile régionale.

Une vision affirmée. Un cap tenu. Et une usine en pleine accélération.